40 jours de confinement – Foulé (Cergy)

Après presque 2 mois de confinement, comment vit-on encore le quotidien ? Surréaliste, hors du temps, harassant, ennuyeux ? Pour rendre compte des différentes expériences, évaluer les enseignements tirés de cette période extra-ordinaire et jauger les attentes pour l’après corona, Madeleine notre Reporter/Service civique confinée a récolté les témoignages de 4 jeunes connaissance de son entourage. Merci à eux de s’être prêté à l’exercice.

Découvrez le témoignage de Foulé, confinée à Cergy

Foulé est une étudiante de 21 ans résidant à Cergy. Entre ses cours, ses nombreuses implications bénévoles et les sorties culturelles avec ses ami.es, son quotidien a pas mal été chamboulé par le confinement. Foulé est membre de l’association Cité des Chances et co-fondatrice du média Plume de Banlieue qui réalise des portraits de jeunes habitants des quartiers populaires.

Foulé a essayé de réorganiser son emploi du temps autour de différentes activités : méditation, lecture, repos, sport, révision ou encore divertissement. Elle cherche à établir une routine saine.

« Ce qui est cool c’est que, depuis le début du confinement, j’ai pu commencer des activités que je ne faisais pas avant : faire pousser des plantes, je médite, je travaille sur moi et ça porte ses fruits. Je sortirai grandie de ce cette période ».

Foulé ne se plaint pas trop du confinement. Bien que ses ami.es lui manquent, elle espère surtout que les gens respectent les mesures de quarantaine pour que cela se finisse le plus rapidement possible. Elle en profite pour se cultiver et aussi se réapproprier l’espace intime qu’est sa chambre : « J’aimerai (…) changer énormément de chose dans ma chambre, que quand l’on rentre on puisse dire « Là on est chez Foulé ! » »

Pour l’après confinement, elle voit une opportunité d’effectuer un travail sur soi, défier ses craintes, son manque de confiance en elle. Le confinement semble avoir pour Foulé une dimension introspective forte. Plus largement, elle y voit une occasion de remise en question collective.

« J’aimerais que les jeunes prennent conscience que la santé est primordiale, que nous sommes comme des petites étoiles dans un vaste ciel, malgré notre petitesse nous brillons du fait de notre importance dans le bien être de la Terre et surtout du nôtre. »

Entre prise de conscience écologique et volonté de justice sociale, Foulé attend de l’après-confinement une volonté de changement social et sociétal !

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  1. […] de Samira, confinée à Massy-Palaiseau Témoignage de Ladji, confiné à Ivry s/ Seine Témoignage de Foulé, confinée à Cergy 2 juin 2020/0 Commentaires/par […]

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